le destin d'un traître

Prélude (28 mai)

Cimino faisait rouler nerveusement une pièce de 50 cents sur la table du café. C'était une belle journée et pourtant, ce déjeuner avec Navarro avait rendu Cimino particulièrement morose. Alors que le garçon du café, impeccablement habillé, posait la note sur la table encore encombrée par les tasses de café, Cimino se touna une nouvelle fois vers son frère pour lui demander :

"Alors tu comptes vraiment tout arrêter? T'es sûr que tu vas pouvoir te passer du train de vie que t'as mené jusque là? Que tu vas accepter de redevenir un quidam et de devoir travailler tous les jours de ta putain de vie?
-Je te dis que j'ai pris ma décision, répondit Navarro, en portant son café à ses lèvres avec un petit bruit de sucion. Ni toi ni Boris ne pourront me faire changer d'avis. Je suis fatigué de tout ça, fatigué de me réveiller avec la peur de me faire descendre dans la journée, peur qu'on s'en prenne à mes proches. Je sais que c'est moi qui t'ai fait rentrer dans le Spectre, grand frère, alors je devrais pas te faire la morale, mais compte un peu le nombre de gars qui sont morts sous tes ordres, compte tous ceux dont tu as exigé la mort. Tu crois pas qu'il va y avoir un moment où on devra payer pour tout ça, un moment où on sera rattrapé par la vie qu'on mène? Moi j'te dis qu'il faut arrêter les frais, alors je me fous de qui reprendra mon affaire, mais je pars loin, sur la côte ouest et plus personne n'entendra parler de moi dans cette ville..."

Navarro s'arrêta de parler, le regard dans le vague à travers la vitrine du café. Le silence se fit au milieu du brouhaha de la salle et il regarda en coin Cimino qui semblait encore plus mal à l'aise.

Après quelques secondes, Navarro reprit : "Je sais que t'as un ulcère à l'estomac, et faut pas se demander d'où ça vient. Ce boulot va te tuer, et c'est pas les costumes à 2000 dollars que tu portes maintenant qui te sauveront de ça. C'est pas non plus les gardes du corps qui sont à la table du fond. Si je peux te donner un conseil, c'est d'arrêter. Fais comme moi, quitte tout ça et ne remet plus jamais les pieds ici."

Cimino n'osait même plus regarder son frère, comme il connaissait l'origine du malaise qu'il ressentait à présent. Il savait que son frère avait raison, mais il savait aussi qu'il n'aurait jamais le courage d'abandonner la vie de luxe qu'il avait à présent. Il regarda sa montre comme il ne savait plus où poser les yeux et il se réajusta plusieurs fois sur sa chaise comme plus aucune position ne lui paraissait confortable.
Il se leva finallement avec la note et la porta au comptoir avec un billet de 100 dollars, comme pour échapper au regard de son frère.

Les deux frères quittèrent finallement le prestigieux Café Central, suivis des deux gardes du corps de Cimino. A l'extérieur, le tumulte de la rue et des voitures ne parvint pas tout à fait à dissoudre la boule que Cimino avait à l'estomac. Il se tourna cependant vers Navarro pour lui dire :

"En tous cas, je vais veiller personnellement à ce que celui qui récupère ton business soit un gars réglo, et qu'il fasse honneur au Spectre!"
-Te fatigue pas, frangin, ça m'est égal", répliqua Navarro avec beaucoup moins de hargne dans la voix.

Cimino le regarda dans les yeux en lui tendant la main, et lui serra avec toute l'assurance qu'il pouvait, sachant qu'il ne reverrait pas son frère de sitôt.

13 juin 2006

A plusieurs reprises, les indics de Cimino lui avaient rapporté une activité dans les planques de son frère. Depuis quelques temps, il avait proposé à son alliance de trouver un repreneur pour cette affaire et il ne savait que penser de cette reprise d'activité.
Il était entré en contact avec plusieurs candidats et celui qui semblait s'imposer était une femme. Une certaine Nanoo, un fille du Sud qui s'était déjà fait un nom dans d'autres villes et qui voulait maintenant faire sa place ici.

Cimino décida donc de passer lui-même à l'ancien Q.G. de Navarro pour remettre de l'ordre avant d'en remettre les clés à Nanoo.
Accompagné par ses hommes, Cimino se pointa donc à la Caza Kunz comme son frère l'appelait. Lorsqu'il voulut ouvrir la porte métallique de ce semi-bunker, il s'aperçut que ses clés n'étaient plus les bonnes. Quelqu'un avait fait changer les serrures, et Cimino était décidé à savoir qui.

En rentrant chez lui, il donna l'ordre à ses hommes de contacter les chefs du Spectre, ainsi que Nanoo pour savoir qui occupait désormais les lieux.
Cimino sentait un mélange d'inquiétude et de fureur monter en lui à mesure que les heures passaient.
Les coups de téléphone qu'il reçut attestèrent tous d'une même vérité : personne ne savait qui occupait les lieux et il était probable qu'un ennemi s'était emparé du business de Navarro.

Cimino savait qu'il allait falloir agir, et qu'il fallait agir vite. Il ordonna à quelques uns de ses hommes de se mettre en planque aux abords des anciens dépôts de Navarro et de lui signaler la moindre présence.

en effet icemol t'es pas seul, j'aime aussi beaucoup les RP de notre ami cimino. quelle belle mise en scene de l'evenement qui vient de se passer et le tout ac la griffe Cimino...

Beau travail d'écriture, j'aprécie également

14 juin, 18h12

"Y a d'la lumière chef! Chai pas par où ils sont entrés mais y a des gens à l'intérieur!
Assis dans son fauteuil de cuir, face à son grand bureau en meurisier, Cimino tenait le combiné noir dans sa main gauche. Sa main gauche tapotait fébrilement sur le bureau. Il émit un vague "merci" et racrocha.

Après avoir demandé à ses gardes du corps de sortir de son bureau, Cimino s'enfonça un peu plus dans son fauteuil, le regard perdu dans une réflexion profonde.
L'obscurité de la pièce n'était trahie que par une lampe de bureau en cuivre. Cimino compulsa un petit carnet de cuir et, se raclant longuement la gorge, il composa le numéro de l'ancienne base de Navarro, la Casa Kunz. Si quelqu'un était là-bas, sans doute entendraient-ils le téléphone sonner.
L'oreille collé au combiné, Cimino entendit passer une sonnerie... puis deux. Il sentit un léger malaise au niveau poitrine qu'il ravala presque aussitôt. Troisème sonnerie. Cimino transpirait malgré la fraîcheur de la pièce. Quatrième sonnerie. A l'autre bout du fil, Cimino entendit que quelqu'un avait décroché, mais nulle voix ne se donna à entendre.

"Allo, dit simplement Cimino.
Aucune réponse.
-Qui êtes-vous? Qui est à l'appareil? demanda Mickaël d'une voix autoritaire. Vous vous trouvez dans une base qui appartiends encore à mon frère Navarro.
Cimino n'entendit qu'un léger souffle de l'autre côté, mais la personne ne disait rien.
-Je vous préviens que si vous ne me restituez pas les clés de tous les dépôts de mon frère, vous allez avoir de gros problèmes. Je n'aurai aucun scrupules à signaler aux autorités les activités illégales qui sont menées dans ces bâtiments. Et autant vous dire que les flics auront tôt fait de remonter jusqu'à vous. Si vous me rendez pas les clés, personne ne profitera de ces bases, ni vous, ni personne. C'est compris?" Cimino avait quasiment gueulé tout ce qu'il venait de dire, la fureur qu'il contenait depuis plusieurs heures ressortant d'un coup en même temps qu'elle réveillait le mal de ventre chronique qui faisait de plus en plus souffrir ce mafieux.
Mais de l'autre côté, il n'y eut aucune réponse, sinon que la personne raccrocha.

De rage, Michael écrasa le combiné sur le téléphone et jeta son carnet d'adresse à travers la pièce. Ses poings se serrèrent et il s'appretait à appeler son lieutenant pour lancer l'attaque sur les bâtiments de son frère quand le téléphone sonna.
Décontenancé dans sa colère, Cimino laissa passer plusieurs sonneries avant de décrocher, essayant de calmer sa voix et desserant le noeud de sa cravate qui fesait de sa chemise un véritable sauna.

Michael colla le combiné à son oreille et entendit une faible voix qu'il ne reconnut pas : "chiale pas, l'artiste, j'te rends "Ta" propriété. Tu trouveras les clés sous la poubelle à côté de l'entrée de la Casa Kunz."
-Qui t'es?" répondit froidement Cimino, toujours autant sur les nerfs.
Mais son interlocuteur raccrocha, le laissant baigné dans un océan d'incertitude.

14 juin, 18h48

Cimino n'avait pas participé depuis plusieurs semaines aux opérations qu'il confiait à ses hommes, et il aurait été très possible que ce soit un piège, mais il avait décidé de voir lui-même de quoi il retournait.
Huit voitures partaient donc en direction de la Casa Kunz, roulant à tombeau ouvert dans ce début de soirée pluvieux.

Cimino, à l'arrière de la voiture de tête, chargeait son beretta. Les balles chromées étaient douces au toucher et Cimino semblait perdu dans ses pensées une fois de plus. Son cerveau tournait à cent à l'heure en réalité, comme il se demandait qui pouvait avoir réalisé ce coup. Sa première impression, c'était que seuls les membres de l'alliance pouvaient avoir eu accès aux clés, que Navarro avait laissées dans un coffre accessible aux membres du Spectre dans la brasserie. Rien n'était sûr cependant et il rongeait son frein.
Dans un crissement de pneu, ce défilé de voiture se gara devant l'entrepôt. Un petit panneau surplombait la porte, Casa Kunz était écrit en lettres énormes au milieu d'un dessin à la peinture un peu passée.
Cimino sortit de sa voiture avec ses hommes et alors que Tony saisissait la clé laissée comme promis sous une poubelle à côté de la porte d'entrée.

Quelques minutes plus tard, les hommes de main de Cimino avaient totalement investis les lieux, mais le bâtiment était vide. Tandis que deux de ses gars s'occupaient à changer les serrures, Mickael farfouillait partout dans le bureau de son frère, à la recherche du moindre indice qui lui permettrait d'identifier le gars qui avait spolié ces lieux.
Il était évident que les dépôts avaient été vidés en tous cas, et ça paraissait être le cas aussi dans les autres bâtiments (les nouvelles affluaient par ses hommes qui avaient eu ordre de visiter chacune des autres bases).

Finalement, Michael tomba sur des relevés d'expéditions de marchandises avec une adresse qu'il ne connaissait pas. Ce papier s'accompagnait de plusieurs autres bordereaux de livraison à la même destination.
Tenant dans sa main exactement ce qu'il voulait, Cimino ordonna à ses hommes de quitter les lieux.

14 juin, 20h

Cimino fit envoyer les nouvelles clés des bâtiments de Navarro à Nanoo et mit dès lors toute son énergie à découvrir qui habitait à l'adresse qu'il avait découverte.

Il passa des coups de fils à plusieurs de ses indics, sortit les botins téléphoniques qu'il possédait et passa plusieurs dizaines de minutes à chercher le propriétaire en question. Sa recherche devenait de plus en plus fébrile à mesure que son niveau de nerfs montait. Il savait qu'il touchait quasiment au but et ça le rendait encore plus survolté.
Finalement, c'est en comparant l'adresse avec les listings des membres du Spectre qu'il eut un choc. Il s'agissait de Kroma, membre du Spectre depuis seulement quelques semaines. C'était lui, c'étaient ses bâtiments vers lesquels les armes, les munitions et les dollars de Navarro avaient été envoyées.
Le doute n'était dès lors plus possible et Cimino, ressentit un mélange d'étrange soulagement et de froide colère. La haine avait fait son chemin en lui et il allait pouvoir la libérer toute entière. Il allait pouvoir punir. Punir le traître sans nom qui avait osé poignarder dans le dos l'alliance qui l'avait accuilli, et voler l'un de ses membres.

Cimino envoya un seul message à Kroma le traître qui en substance, disait ce qui suit : "je sais que c'est toi. T'es un homme mort."

Dès ce moment, il donna ordre à ses hommes de préparer une expédition pour punir Kroma, en projetant d'attaquer simultanément toutes ses bases.

Les heures qui suivirent, dans "Le Garage", la base principale de Cimino, ne résonnèrent plus que des bruits des mitraillettes qu'on charge, des balles de pistolet qu'on met dans les chargeurs et des encouragements qu'on se fait au détour d'un couloir. Là encore, Cimino savait qu'il allait participer personnellement à l'attaque, pour que chacun comprenne ce qui arrive à ceux qui le trahissent, à ceux qui trahissent le Spectre...

15 juin, 05h13 du matin

Tour de combat 1
Unités Nombre Détruit Nombre Détruit
Bandit 250 229 0 0
Héro de la gâchette 369 338 0 0
Emballeur 0 0 15 1
Agent CIA 25 23 50 4
Agent FBI 4 4 50 4
Transporteur 0 0 10 1
Tireur d´élite 29 27 0 0
Ninja 0 0 40 3
Garde du corps 50 4
Valeur de défense 12.946 104.349
Valeur d´attaque 40.432 x 85%= 34.366 75.656 x 97%= 73.385
Chance de victoire 0% 100%

Tour de combat 2
Unités Nombre Détruit Nombre Détruit
Bandit 21 21 0 0
Héro de la gâchette 31 31 0 0
Emballeur 0 0 14 0
Agent CIA 2 2 46 0
Agent FBI 0 0 46 0
Transporteur 0 0 9 0
Tireur d´élite 2 2 0 0
Ninja 0 0 37 0
Garde du corps 46 0
Valeur de défense 1.034 96.414
Valeur d´attaque 3.099 x 85%= 2.633 69.815 x 97%= 67.721
Chance de victoire 0% 100%
Probabilité d´éspionnage 0%

Cette première attaque servit surtout à faire peur à Kroma, à l'obliger à rester éveillé tard dans la nuit comme tous ses bâtiments se fesaient attaquer.
Son bâtiment principal était donc bien défendu mais tous les autres furent pillés et leurs occupants furent massacrés par les mercenaires engagés par Cimino.

15 juin, 11h12

Tour de combat 1
Unités Nombre Détruit Nombre Détruit
Héro de la gâchette 0 0 1000 674
Espion 0 0 11 7
Emballeur 0 0 14 9
Agent CIA 0 0 46 31
Agent FBI 0 0 46 31
Transporteur 0 0 9 6
Ninja 0 0 37 25
Mercenaire 21 7 0 0
Garde du corps 46 31
Valeur de défense 225.202 113.314
Valeur d´attaque 187.668 x 85%= 159.518 107.178 x 97%= 103.962
Chance de victoire 81% 19%

Tour de combat 2
Unités Nombre Détruit Nombre Détruit
Héro de la gâchette 0 0 326 282
Espion 0 0 4 3
Emballeur 0 0 5 4
Agent CIA 0 0 15 13
Agent FBI 0 0 15 13
Transporteur 0 0 3 3
Ninja 0 0 12 10
Mercenaire 14 2 0 0
Garde du corps 15 13
Valeur de défense 150.135 37.658
Valeur d´attaque 125.112 x 85%= 106.345 34.880 x 97%= 33.834
Chance de victoire 97% 3%

Tour de combat 3
Unités Nombre Détruit Nombre Détruit
Héro de la gâchette 0 0 44 44
Espion 0 0 1 1
Emballeur 0 0 1 1
Agent CIA 0 0 2 2
Agent FBI 0 0 2 2
Ninja 0 0 2 2
Mercenaire 12 0 0 0
Garde du corps 2 2
Valeur de défense 128.687 6.705
Valeur d´attaque 107.239 x 85%= 91.152 5.094 x 97%= 4.941
Chance de victoire 99% 1%
Probabilité d´éspionnage 0%

Kroma glissa dans une mare de sang et tomba à la renverse. Sa tête heurta le sol tandis que les derniers coups de feu résonnaient dans l'immeuble. La bataille rangée avait été meurtrière et le patron des lieux avait vu ses centaines d'hommes se faire déssouder par les quelques tueurs que lui avait envoyé Mickael Cimino.
Stimulé par son instinct de survie, il pataugea pour s'extraire dans la mare de sang. Son costume blanc avait l'air sauvage ainsi imbibé par du sang qui n'était pas le sien.

Son chargeur était vide depuis plusieurs minutes et il se retourna pour essayer de saisir le fusil d'un des mercenaires de Cimino qui gisait, sans vie, sur le sol de béton de ce sous-sol humide.
Mais quand il attrapa l'arme, un coup de feu claqua et sa main éclata dans une gerbe de sang. Il se retourna en hurlant de douleur, essayant de se relever dans un mouvement qu'il aurait voulu leste.
Il n'eut que le temps de voir la silouhette vêtue de noir de Mickael Cimino. Celui-ci l'empecha de se relever tout à fait par un grand coup de pied dans le ventre qui le refit tomber, sur son cul cette fois.

Lentement, le mafieux s'approcha de lui, un fusil à pompe dans les mains et un regard étrangement serein posé sur lui. Le rictus que ce dernier lui servit comme sourire contrasta bien vite avec ce regard, cependant.
Alors que deux de ses mercenaires le rejoignaient, Cimino leur passa son fusil et enleva son manteau qu'il confia à celui des deux qui paraissait le plus indemne. Avec la même confiance, il ôta sa veste et retroussa les manches de sa chemise, regardant avec insistance celui qui allait être sa victime.

Kroma essaya une fois de plus de se relever, mais la peur le paralysa, alors que Cimino sortit une lame de rasoir de la poche de son pantalon à pinces.
Cimino, agile, se mit en un mouvement à califourchon sur le traître désormais totalement couché. Sans attendre une seconde il tailla brutalement dans la chair de Kroma au niveau de ses deux biceps. Gueulant sous la douleur, le malheureux comprit que dès lors, chacun de ses gestes serait douloureux et que Cimino l'avait ainsi rendu incapable de se servir de ses bras.

Cimino essuya sa lame sur la chemise de celui qui dans sa tête, n'avait plus que le nom de traître, et reposa le rasoir sur la poitrine de son cher adversaire. Il sortit alors de sa poche son paquet de cigarette, et, toujours à califourchon, il s'alluma une clope.
Son visage se perdit dans la fumée quand il reprit sa lame dans sa main droite et qu'il attrapa Kroma par la gorge :

"Tu vois petit malin, t'as réussi à me faire mentir. Ma chère maman, que, bon, tu comprends bien, t'auras jamais l'occasion de rencontrer, ma chère maman m'a fait promettre de plus jamais faire de vilaines choses. C'était l'autre jour, tu vois, et je lui ai promis que je serai plus mêlé à ce genre de violences. Tu vois, maintenant, j'ai des gars qui font ça très bien pour moi. Enfin, je crois que tu vois de qui je parle, les gars que t'as vu à l'action ce matin. Bref, t'as réussi à me faire mentir."
Cimino approcha alors sa lame du visage du traître Kroma : "tu vois ce que tu m'obliges à faire, microbe? Tu m'obliges à sortir de chez moi. Alors, ce que je veux, c'est que maintenant, tout le monde sache que je te trouve doué. Je vais te faire un petit "tatouage" qui pour tout le monde signifiera : ça c'est le gars qui a réussi à faire mentir Mickael Cimino! ça c'est le gars qui a cru qu'on pouvait être plus malin que Mickael Cimino! "

Le regard de Cimino se fit de plus en plus dur à mesure qu'il enfonça son rasoir dans la joue de Kroma. Celui-ci hurla de douleur, mais Cimino continuait sans sourcillier à tracer un large et profond "C" dans la chair du traître.

La torture continua plusieurs dizaines de minutes pendant lesquelles Cimino fit payer à Kroma le traître toutes les fautes qu'il attribuait à ce dernier.
Durant tout ce temps, l'ulcère de Cimino sembla apaisé, comme s'il se mettait en veilleuse pour cet évènement spécial.

Quand l'homme ressortit du bâtiment, complètement recouvert de sang, il était animé de tics nerveux dont on n'aurait pu dire qu'ils puissent traduire un quelconque soulagement...

joli scénar? c'est juste ce qu'il s'est passé, même si je remplace les termes techniques vendetta (style le nom des troupes, le fait de regarder dans le répertoire "messages reçus"...)

C'est l'histoire de Kroma le traître et c'est une histoire vraie (attention, il est peut-être encore parmi nous)

Non il n'y es plus, belle histoire

très bo style (j'étais accroché par ton histoire!) et heureux de t'avoir tjrs parmi nous...

c'est une belle histoire, trés bien ecrite... Bravo Cimino!

ouai j'ai vraiment bien aimé le RP....

franchement terrible je n'ai qu'un mot à dire c'est bravo
style d'écriture excellent et mort aux traitres

salut de meme a la fbi on aime pas les traitres

Alors la bravo Cimino je savais pas que avait des talents d'écrivain.

J'en redemande encore et encore

merci gars, ça fait longtemps que j'ai rien écris mais il y a déjà plusieurs textes dans cette partie rp

Cimino a écrit:

merci gars, ça fait longtemps que j'ai rien écris mais il y a déjà plusieurs textes dans cette partie rp

a quand le proch1 RP pour le plus grand plaisir de tous...